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Mieux connaître nos auteurs : Dragan Matic


Le 12 Juillet 2022 est prévue la parution de :


Aux Phoenix A la recherche d'un humanisme perdu

Parce qu’il est possible de penser autrement, Dragan Matic propose de nous en donner les moyens, de comprendre le fond des choses, les racines du problème.

L’auteur constate que l’Holocratie procède d’une démarche où la structure sociale doit se construire en partant de la base, c’est-à-dire de nous, le peuple, et doit rester sous notre contrôle, plutôt que le contraire.


Quelques mots sur vous et votre parcours ?

Né en 1961 à Sarajevo de père serbe et de mère croate, j’ai grandi dans un milieu rural où rien ne m’était expliqué et où il a fallu que je comprenne par moi-même le sort qui était le mien ; un peu comme un chiot que l’on jette à l’eau pour lui apprendre à nager. J’ai donc tenté de garder la tête au-dessus de l’eau dans un village de Serbie avant d’être amené à Paris. En somme : fluctuo nec mergitur. Paris, j’y grandis, y ai fait mes études et y ai travaillé 10 ans durant avant de m’expatrier en Allemagne.

C’est ainsi que, relativement détaché de tout, tel un stolon aux racines quasi-inexistantes, je suis devenu plutôt observateur qu’acteur dans le monde. Écrire pour relater le fruit de mes observations et réflexions est donc une suite logique.


Parlez-nous de votre livre « Aux Phœnix » ?

Les voyages sont pour moi une bonne occasion d’observer de nouvelles us et coutumes. Ce sont ces voyages qui font la trame de mon livre. Les réflexions qui en résultent m’ont paru suffisamment pertinentes pour que je les adresse à un éditeur. Et ce fut le début de mon aventure avec les Editions Non Nobis.


Quelles sont vos lectures, influences ?

Énormément de livres me sont passés entre les mains. Mais j’ai toujours cherché ceux qui m’apporteraient quelque chose de nouveau, une certaine profondeur dans les propos. En somme, j’ai cherché, à travers mes lectures, à m’émanciper.

Par exemple, avec John Steinbeck, j’ai appris qu’il était possible, au travers de mots, de décrire des paysages et d’orienter l’attention du lecteur (ou de la lectrice) dans telle ou telle direction. Avec Boris Vian, j’ai appris qu’on avait le droit de dire des choses loufoques et déjantées, faire rire, se moquer… Et même Frédéric Dard, avec les apartés qu’il fait dans ses San Antonio, a su élargir le champ dans lequel je place la littérature.


Quels sont vos nouveaux projets en cours ?

Tout récemment, j’ai revu un ami d’enfance que j’avais perdu de vue. Et les discussions qui s’en sont suivies tout en étant pleines d’humour ont eu une teneur très profonde. Tout en bavardant sur un ton badin, nous avons porté un regard sur la vie et la société plutôt intéressant. J’espère pouvoir rendre cela dans un prochain livre.


Ecrire : pourquoi ?

C’est un besoin de partager. Et puis je pense qu’il est urgent de s’y mettre tous à réfléchir et proposer des solutions pour le monde de demain.


J’ai 18 ans, quel conseil voulez-vous me donnez pour la vie ?

A 18 ans, on se cherche. Parfois, on est confiant : l’avenir est à nous. Et à d’autres moments, on est inquiet : quel monde nous a-t-on laissé ? quel métier va-t-on faire ? quelle utilité va-t-on avoir dans la société ? Quel sens donner à notre vie ? …

J’ai le sentiment que les crises à répétition qui s’enchainent et le changement climatique amorcé, qui n’annoncent pas des lendemains qui chantent, font plus basculer la jeunesse dans l’inquiétude qu’elles ne leur donnent un optimisme sans faille.

Mon conseil serait de voir tout cela comme un défi qu’il faut relever afin de trouver une issue favorable pour l’ensemble de l’humanité. Il faudrait éviter les joutes verbales stériles où on s’accuse mutuellement d’être des « islamo-gauchistes » ou des « fascistes », etc., mais garder la tête froide et tenter de trouver le juste milieu.

Mon meilleur conseil serait de commencer par lire « Aux Phœnix » 😉


Un fait d’histoire important ou qui vous a marqué ?

La déclaration des droits de l’humain.


Un pays, un peuple ?

Le Botswana, des gens pacifiques au point d’avoir pour adage : notre meilleure guerre a été celle qu’on a su éviter.


Vous auriez aimé vivre à une autre époque que celle-ci ? Si oui, laquelle ?

Non. Ce n’est pas telle ou telle époque qui importe mais les conditions de vie dans une époque donnée.


Une passion ?

Une de mes tares est de ne pas avoir su me passionner pour quoi que ce soit. Des choses qui m’intéressent, oui, mais qui me passionnent, je ne vois pas.


Un livre sur une île déserte, lequel ?

Un livre que je vous conseillerais si vous allez sur une île déserte : "Comment survivre dans la nature."

Pour moi, juste un livre empli de pages blanches sur lesquelles je pourrais méditer.


Un « coup de gueule » ?

Mes coups de gueule, je les réserve à mes écrits.


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